Prix jeunes talents France 2025 L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science
Pour cette 19ème édition du prix, la Fondation L'Oréal, en partenariat avec l'Académie des sciences et la Commission nationale française pour l'UNESCO a récompensé 34 jeunes chercheuses. Parmi elles, deux chercheuses sont lauréates pour la délégation Ile-de-France Meudon.
Issues de toutes les régions de France métropolitaine et d'outre-mer et travaillant dans des disciplines variées, les 34 jeunes scientifiques récompensées lors de cette 19ème édition ont été sélectionnées parmi près de 700 candidates par un jury de plus de 30 membres de l’Académie des sciences. Biologie, physique, chimie, mathématiques, informatique, ingénierie, sciences de la Terre et de l'Univers : dans un ou plusieurs de ces domaines, les lauréates ont su démontrer une expertise remarquable, au sein des différents organismes de recherche.
Découvrez les lauréates de la délégation !
Eulalie Liorzou
Doctorante au laboratoire Génétique des génomes

Les recherches d’Eulalie Liorzou visent à mieux comprendre la biologie des menstruations. Étonnamment, peu d’espèces, dont les humains, ont des règles. Elle étudie l’évolution du fonctionnement de l’utérus, l’organe reproducteur féminin, chez les primates qui ont ou non des règles. À court terme, elle cherche à découvrir les mécanismes génétiques, les informations codées dans l’ADN, que l’utérus utilise pour se transformer avant et pendant les menstruations. À long terme, elle espère mieux comprendre les causes des maladies liées aux menstruations, comme l’endométriose, une affection où des tissus similaires à l’utérus poussent hors de celui-ci. En définissant ce que sont les règles « normales », il sera possible d’améliorer le diagnostic et le traitement des maladies liées.
Sabrina Mechaussier
Post-doctorante à l'Institut de l'Audition (IdA)

Les recherches de Sabrina Mechaussier visent à mieux comprendre le rôle des gènes et des mutations impliqués dans les pathologies sensorielles congénitales, notamment les surdités. L'objectif est de caractériser la physiologie du nerf auditif, afin d'identifier les mécanismes liés à sa dégradation. À terme, ces travaux permettront de développer des stratégies thérapeutiques pour ralentir ou stopper la dégénérescence du nerf auditif, notamment pour les formes génétiques de neuropathies auditives, et d'offrir des solutions complémentaires à l’implant cochléaire – prothèse auditive qui stimule directement le nerf auditif – ou à la thérapie génique.