Les Echappées Inattendues : Dans l'air, les machines volantes

Du 19:00
au 20:00
Hangar Y 9 avenue de Trivaux 92190 Meudon

Embarquez pour les Échappées inattendues au Hangar Y pour débattre, explorer, échanger avec des scientifiques.

Le vendredi 12 mai à 19h, la science prend son envol avec des micro-conférences sur le thème des machines volantes. Qu’il s’agisse de ballons, d’avions ou de drones, venez découvrir comment les scientifiques utilisent ces machines volantes pour étudier la Terre, les planètes ou l’Univers.

Explorez autrement la science en train de se faire, et rencontrez celles et ceux qui la font. Une soirée pour prendre de la hauteur, mais sans survoler le sujet !

Programme

Voler sur Titan : un challenge technologique pour des retombées scientifiques exceptionnelles

Dragonfly est un drone géant qui partira explorer Titan, un satellite de Saturne, dans les années 2030. Titan fait partie de ces mondes du système solaire où la chimie est intense et aurait pu mener à une forme de biologie. Avec son atmosphère quatre fois plus dense que la nôtre et une gravité plus faible que sur Terre, nous pourrions penser que le vol d’un drone sur Titan est simple. Mais contrôler un engin volant à plus d’un milliard de km dans un environnement hostile où il fait -180 °C n’est pas si élémentaire…

Par Caroline Freissinet, chercheuse en planétologie au CNRS

 

Des ballons pour sonder l’Univers

Afin d’obtenir la meilleure compréhension de notre Univers, l’observation astrophysique se fait sur tout le spectre électromagnétique, du rayonnement Gamma jusqu’à la Radio. Si le ciel est accessible dans le visible à partir du sol, certaines parties de ce spectre sont arrêtées par l’atmosphère terrestre. Les missions spatiales nous permettent de remédier à ce problème, mais les ballons stratosphériques facilitent aussi les observations pionnières qui ne peuvent pas se faire à partir du sol.

Par Bruno Maffei, astrophysicien à l’université Paris-Saclay

 

Les laboratoires volants de la campagne EUREC4A pour l’étude des nuages

Au XXe siècle, l’Homme a créé des instruments de pointe pour mesurer l’atmosphère, sa composition, sa structure et les nuages qui le composent ; il l’examine depuis le sol comme depuis l’espace, à l’aide de technologies de plus en plus sophistiquées. Mais pourquoi a-t-on encore besoin de l’aviation pour le comprendre aujourd'hui ? La campagne EUREC4A nous montre en particulier comment la connaissance des processus nuageux à très petite échelle peut nous informer sur la formation des nuages et leur organisation, ce qui affecte la circulation atmosphérique et la vitesse du réchauffement climatique.

Par Benjamin Fildier, chercheur en sciences du climat au CNRS

Informations pratiques

Entrée gratuite sur inscription.

Suivez et partagez l’événement #ÉchappéesInattendues. Les conférences seront disponibles dans l’onglet Replays du site et sur la chaîne YouTube du CNRS.

Programme