Palais sans archives, archives sans palais, palais, archives et territoires en Orient et en Egée

Table ronde internationale, Nanterre, Maison René Ginouvès, 17 novembre 2015, Topoi Supplément, 16, Lyon, MOM.
Archéologie
Auteur(s)
Françoise Rougemont (éd.)
Publication
février 2022
Appartenance
Archéologies et Sciences de l'Antiquité (ArScAn) - UMR7041
Éditeur
Ecole Française d'Athènes

La publication contient des contributions rédigées par des membres des équipes Protohistoire égéenne, HAROC et VEPMO, ainsi que par des invités extérieurs (Italie, Grèce, Allemagne).

À l’âge du Bronze, dans le monde égéen comme au Proche-Orient et en Asie, de nombreux bâtiments interprétés comme des « palais » sont attestés. Ils se distinguent des autres constructions par leur taille et/ou par leur originalité dans plusieurs domaines, et apparaissent comme les centres du pouvoir politique par excellence ; ils servent également de résidence à l’autorité politique qui exerçait le contrôle sur son territoire. Un certain nombre de « palais » ont livré des documents écrits, aussi bien au Proche-Orient que dans le monde égéen et en Extrême-Orient. Toutefois, dans plusieurs domaines chrono-géographiques, la situation documentaire relative aux « palais » et aux archives palatiales est plus compliquée : les sources textuelles ne coïncident pas nécessairement avec la documentation archéologique. Certains palais n’ont pas livré d’archives administratives et économiques. Par ailleurs, on peut trouver des archives palatiales hors des édifices palatiaux proprement dits, dans d’autres bâtiments fouillés sur le même site ou même en dehors de ce site « central », ce qui invite à réfléchir à la fois sur la hiérarchie éventuelle des sites et sur le maillage du territoire contrôlé par les palais.

La table ronde « Palais sans archives, archives sans palais : archives, palais et territoires en Égée et en Orient », issue du projet de recherche collectif Palais de l’âge du Bronze, en Égée et en Orient de l’UMR 7041 ArScAn, s’est tenue à la Maison René Ginouvès le 17 novembre 2015 ; elle a réuni à la fois des spécialistes du monde égéen (palais minoens et mycéniens), du Proche et de l’Extrême-Orient, mais aussi des archéologues et des spécialistes des textes, de manière à confronter, entre autres, tous les types de sources, à s’interroger sur les éléments de définition et de terminologie des palais, sur les relations entre les différentes catégories de témoignages disponibles, sur l’organisation administrative des palais et leur rapport avec le territoire qu’ils dominent. Les textes ont été réunis et édités par Fr. Rougemont.